Heurs et malheurs de l'electroclash #1 Aliens new wave, misanthropie et robotique mystérieuse
L’electroclash a traversé le ciel des musiques électroniques comme une comète fugitive, que la postérité a classé quelque part entre la légende et l’acte manqué. Ce genre musical à la fois dansant, queer et refusant de se prendre au sérieux, en rupture avec la techno qui était alors de mise sur le dancefloor, avait notamment pour vedettes des groupes et artistes comme Fischerspooner, Felix Da Housecat, Tiga, Miss Kittin & The Hacker ou Ladytron. Raillée par les critiques lors de ses débuts, mise de côté par celles et ceux qui l’ont faite parce que cette étiquette, inventée par un DJ habitué des fêtes de Brooklyn, ne leur convenait pas et réactivée à l’envie depuis son extinction au milieu des années 2000 pour faire place nette à Lady GaGa ou Ke$ha, l’electroclash n’a pas cessé de diviser et de faire monter les puristes de la musique électronique dans les tours. Retour en trois épisodes sur ce phénomène, en commençant par quelques-unes de ses influences : Kraftwerk, la new wave, un ...