AVANCE RAPIDE : Jack, Edward Berger, 2014
J'avais envie d'inaugurer ma série de critiques de films brèves (et subjectives) en parlant d'un film que j'ai regardé lundi soir —Jack d'Edward Berger, un film allemand sorti pour la première fois sur les écrans en 2014.
L'histoire est à la fois simple et compliquée : un gamin, Jack, plutôt débrouillard pour ses dix ans, entraine son petit frère Manuel aux airs d'ange dans une course poursuite à la recherche de leur mère, dans un Berlin presque désert.
Dès le début du film, on voit qu'il y a un problème puisque c'est Jack qui s'occupe de tout dans leur petit appartement. Leur mère, Sanna, fantasque et aimante, mais totalement dépassée par la situation, n'est pas à même de prendre en charge les deux enfants. C'est Jack qui fait le lien entre Manuel et cette mère souvent absente, c'est lui qui lui donne un substitut d'éducation et une vraie présence. Malgré tout, Sanna reste un élément essentiel de leurs vies d'enfants puisque lorsqu'elle disparait, leur univers semble s'écrouler. Le semblant de routine qu'ils avaient jusqu'ici part avec elle, toujours à la recherche de nouvelles aventures. Alors, Jack tente de recréer cette routine du mieux qu'il peut, même s'ils sont coincés dehors. Ils reviennent tous les jours devant leur appartement, cherchent une clé dans les cachettes habituelles (bottes, boite en fer blanc), écrivent des mots à cette mère qui ne revient pas et la nuit, ils dorment dans une voiture abandonnée dans un parking souterrain.
Jack et Manuel marchent à travers Berlin, ses clubs underground, ses rues un peu sombres et ses entrepôts, transportant avec eux un gros sac en tissu. Parfois ils courent aussi, parce qu'ils ont eu un sursaut d'espoir ou parce qu'ils fuient une situation qui leur échappe.
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| © Jack, Edward Berger |
L'histoire est à la fois simple et compliquée : un gamin, Jack, plutôt débrouillard pour ses dix ans, entraine son petit frère Manuel aux airs d'ange dans une course poursuite à la recherche de leur mère, dans un Berlin presque désert.
Dès le début du film, on voit qu'il y a un problème puisque c'est Jack qui s'occupe de tout dans leur petit appartement. Leur mère, Sanna, fantasque et aimante, mais totalement dépassée par la situation, n'est pas à même de prendre en charge les deux enfants. C'est Jack qui fait le lien entre Manuel et cette mère souvent absente, c'est lui qui lui donne un substitut d'éducation et une vraie présence. Malgré tout, Sanna reste un élément essentiel de leurs vies d'enfants puisque lorsqu'elle disparait, leur univers semble s'écrouler. Le semblant de routine qu'ils avaient jusqu'ici part avec elle, toujours à la recherche de nouvelles aventures. Alors, Jack tente de recréer cette routine du mieux qu'il peut, même s'ils sont coincés dehors. Ils reviennent tous les jours devant leur appartement, cherchent une clé dans les cachettes habituelles (bottes, boite en fer blanc), écrivent des mots à cette mère qui ne revient pas et la nuit, ils dorment dans une voiture abandonnée dans un parking souterrain.
Jack et Manuel marchent à travers Berlin, ses clubs underground, ses rues un peu sombres et ses entrepôts, transportant avec eux un gros sac en tissu. Parfois ils courent aussi, parce qu'ils ont eu un sursaut d'espoir ou parce qu'ils fuient une situation qui leur échappe.
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| © Jack, Edward Berger |
Jack est doté d'un sang froid assez incroyable pour son âge. Il tente toujours de rassurer son petit frère et de lui insuffler le courage dont il manque. Cette errance de quelques jours dans Berlin est en réalité une quête, une recherche pour retrouver leur mère. Les enfants choisissent délibérément de ne pas se rendre au foyer, auquel Jack est confié, et qui est relativement accueillant. Malgré le déséquilibre qu'ils connaissent chez eux, ils ne peuvent pas s'imaginer être ailleurs - dans certains cas c'est finalement le déracinement qui est le pire. Ils n'ont nulle part où aller, et personne pour subvenir à leur besoin, ils doivent réussir à gérer cette indépendance totale et difficile par n'importe quel moyen (notamment le vol).
J'ai apprécié tous les aspects de ce très joli film, y compris la lumière et certains plans qui sont absolument superbes ! Les scènes de nuit sont très belles, avec des ombres en filigrane, des néons ou des éclairages parfois agressifs, tout comme celles de jour, avec de très beaux plans de nature ou de ville presque abandonnée. Jack c'est une ode à l'enfance qui nous file sous le nez et à Berlin, une ville intrigante et changeante.
Avec : Ivo Pietzcker (Jack), Georg Arms (Manuel), Luise Heyer (Sanna)...
Genre : film dramatique
Date de sortie en France : avril 2015
Durée : 103 minutes
J'ai apprécié tous les aspects de ce très joli film, y compris la lumière et certains plans qui sont absolument superbes ! Les scènes de nuit sont très belles, avec des ombres en filigrane, des néons ou des éclairages parfois agressifs, tout comme celles de jour, avec de très beaux plans de nature ou de ville presque abandonnée. Jack c'est une ode à l'enfance qui nous file sous le nez et à Berlin, une ville intrigante et changeante.
Avec : Ivo Pietzcker (Jack), Georg Arms (Manuel), Luise Heyer (Sanna)...
Genre : film dramatique
Date de sortie en France : avril 2015
Durée : 103 minutes
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